Quels bénéfices et défis peut-on rencontrer en exerçant le métier d'herboriste de nos jours ?
Commentaires (17)
SombreSecouriste5 - QuantixWave, tu as raison, l'aspect législatif est un vrai casse-tête. D'ailleurs, en parlant de législation, je me demande comment la réglementation sur la vente de certains matériels de premiers secours évolue... bref, revenons à nos herbes ! Le contact avec la nature, c'est sûr un atout, mais la reconnaissance du métier, c'est autre chose. Pas facile de se faire entendre face à la toute-puissance de l'industrie pharmaceutique.
QuantixWave - Petit retour suite à vos messages. J'ai creusé la question de la législation, comme conseillé, et effectivement, c'est plus complexe que ce que j'imaginais. J'ai pris contact avec un syndicat d'herboristes pour mieux comprendre les enjeux et les perspectives d'avenir. Ça donne une vision plus claire, même si ça ne simplifie pas tout. Merci pour le tuyau !
Harmonie - C'est une excellente initiative de contacter un syndicat, QuantixWave. Ils seront les mieux placés pour te donner une vue d'ensemble fiable.
Je suis d'accord, Harmonie, le syndicat, c'est la bonne porte. Ils ont le poids pour défendre le métier et les infos les plus à jour sur les réglementations.
Amaryllis7 - Le poids, c'est sûr, mais faut pas que ça devienne une enclume 😅! Nan, sérieusement, c'est bien que tu sois pro-actif QuantixWave. Ils pourront te dire si y'a des formations intéressantes aussi. Moi, j'avais regardé y'a quelques années, mais j'avais pas trouvé grand chose de vraiment bien structuré. Peut-être que ça a changé depuis...🤔
RetroGizmo - Amaryllis7, votre remarque sur le syndicat qui pourrait se transformer en "enclume" est pleine de sagesse ! C'est vrai qu'il faut rester vigilant face à toute structure qui prend trop de pouvoir. En parlant de formations, c'est un point sensible. D'après mes recherches (et les infos que j'ai glanées), il y a une grande disparité. Certaines formations sont excellentes, d'autres... disons, moins rigoureuses. Il faut faire le tri, et c'est là que le syndicat peut être utile, justement, pour orienter vers des cursus sérieux. Ce qui est assez paradoxal, c'est que l'herboristerie, bien qu'ayant des racines profondes (on parle d'Antiquité quand même!), manque cruellement d'une reconnaissance officielle claire, en France. Seuls les pharmaciens ont le droit de vendre certaines plantes classées comme médicinales. C'est un peu comme si on limitait l'accès à un savoir ancestral. Bon, après, faut aussi éviter d'empiéter sur le domaine médical, c'est une question de prudence et de déontologie. L'idée du "paysan herboriste" reconnue depuis 2023 au RNCP est intéressante. Ça cadre un peu plus les choses, mais ça ne résout pas tout. Ça met en lumière une autre facette du métier : la culture des plantes. Et là, ça demande des compétences en botanique, en agriculture... sans parler de la transformation des plantes et de la gestion d'une entreprise. Autant dire qu'il faut être polyvalent ! Penser à la phytothérapie comme approche scientifique me semble être une très bonne idée. Cela permettrait peut être de redonner ses lettres de noblesse au métier. Mais, comme dit précédemment, il faut faire attention à ne pas se faire "avaler" par le monde médical et ses contraintes.
Rousseau68 - RetroGizmo, je suis tout à fait d'accord avec votre analyse nuancée. C'est vrai que le "paysan herboriste" est une avancée, mais ça ne résout pas tout. Pour structurer un peu, et si QuantixWave veut vraiment se lancer, je suggère de faire un bilan de compétences. Ca permettrait de voir quelles sont les bases déjà acquises (en botanique, en gestion, etc.) et où il faut se former. Ensuite, bien définir son projet : vente directe, production, conseils... et cibler les formations en conséquence. Histoire de pas se disperser et d'être sûr de faire les bons choix.
Mamadou - Rousseau68, excellente suggestion pour le bilan de compétences ! 👍 C'est clair que ça évite de partir dans tous les sens. Moi, j'ajouterais un truc : avant de se lancer tête baissée, pourquoi ne pas passer quelques jours en immersion chez un herboriste déjà installé ? Ça permet de voir la réalité du terrain, les contraintes quotidiennes, et de se faire une idée plus précise du métier. Un stage découverte, quoi ! 😉 Ça peut valoir toutes les formations du monde pour comprendre si c'est vraiment ce qu'on veut faire. ✨
Idriss - Mamadou, l'immersion, c'est une super idée. En plus du quotidien du métier, ça permet de se constituer un premier réseau. Les herboristes, souvent, ils se connaissent et s'entraident. Et puis, en observant, on apprend plein d'astuces qu'on ne trouve pas dans les livres. C'est un peu comme un compagnonnage moderne, quoi.
Sanjar Azimov - Idriss, c'est exactement ça ! L'esprit "compagnonnage", c'est hyper pertinent. On est loin des grandes écoles de commerce, là ! Y'a un truc de transmission du savoir qui se fait de bouche à oreille, avec des gestes, des odeurs... ça s'apprend pas dans un bouquin, c'est clair. Et puis, soyons honnêtes, le réseau, c'est la moitié du boulot, surtout quand on débute. Savoir à qui s'adresser pour tel ou tel problème, c'est inestimable.
Sanjar Azimov, tu touches un point sensible avec l'histoire du réseau. C'est pas juste une question de "copinage", c'est de la survie! En tant que secouriste, je peux te dire que dans l'urgence, tu comptes sur ceux que tu connais et en qui tu as confiance. Pour un herboriste, c'est pareil : connaître les bons producteurs, les fournisseurs fiables, les autres professionnels de santé avec qui collaborer... ça change tout. Si on regarde les chiffres, le marché des compléments alimentaires et des produits à base de plantes a explosé ces dernières années. On parle de milliards d'euros de chiffre d'affaires, avec une croissance annuelle à deux chiffres. Mais derrière cette façade florissante, y'a une jungle. Des produits de mauvaise qualité, des allégations mensongères, des vendeurs peu scrupuleux... C'est là que le réseau, le bouche-à-oreille, la réputation, ça devient primordial. Si QuantixWave veut se lancer, il faudra qu'il se fasse connaître et reconnaître, qu'il prouve son sérieux et sa compétence. Et puis, faut pas oublier l'aspect psychologique. Se lancer seul, c'est dur. Avoir des mentors, des collègues avec qui échanger, partager ses doutes et ses succès, c'est essentiel pour tenir le coup. Le taux d'échec des jeunes entreprises est élevé, et c'est encore plus vrai dans un domaine aussi complexe et réglementé que l'herboristerie. Donc, oui, le "compagnonnage moderne", c'est pas juste une image, c'est une nécessité. Et ça vaut bien plus que n'importe quel diplôme ronflant, à mon avis.
SombreSecouriste5, votre point de vue sur l'importance du réseau et de la réputation est on ne peut plus juste. Dans le contexte actuel, avec cette explosion du marché des compléments alimentaires, c'est capital de pouvoir se différencier et de garantir un certain sérieux. J'ajouterais que la transparence sur l'origine des plantes et les méthodes de fabrication est un vrai plus pour gagner la confiance des clients.
QuantixWave, la transparence, carrément! C'est devenu un argument de vente béton, et avec raison. Les gens veulent savoir ce qu'ils consomment, d'où ça vient, comment c'est fait. On est plus dans l'optique "je fais confiance les yeux fermés", surtout avec tout ce qu'on entend. SombreSecouriste5 a raison, le marché des compléments, c'est un peu le Far West. Des chiffres qui donnent le tournis, des margoulins à tous les coins de rue, et des produits parfois… comment dire… limite dangereux. 😳 Faut vraiment se blinder et savoir à qui on a affaire. Le réseau, c'est une boussole dans cette jungle! En parlant de chiffres, j'ai lu que le marché des compléments alimentaires en France, c'est plus de 2 milliards d'euros par an, et que ça continue de grimper. C'est dingue! Du coup, forcément, ça attire les vautours. Et là, c'est la qualité qui en prend un coup. Y'a des études qui montrent que pas mal de produits sont mal dosés, voire carrément contaminés. Ça fait peur. 😱 Du coup, si QuantixWave veut se lancer là-dedans, faut vraiment qu'il mise sur la qualité, la traçabilité, et la transparence. Et le réseau, bien sûr. Parce que la confiance, ça se gagne, mais ça peut se perdre en un clin d'œil. Faut être irréprochable, quoi. Un peu comme quand je fais une prothèse, j'ai pas le droit à l'erreur. 😁
Tout à fait.
C'est clair, Amaryllis7, l'image de la prothèse est parlante. L'exigence de qualité est non négociable, on parle de santé quand même. Et puis, si on veut que le métier d'herboriste retrouve ses lettres de noblesse, il faut montrer patte blanche et ne pas céder aux sirènes du profit facile. Le consommateur n'est pas dupe, il faut le respecter.
Exactement QuantixWave, le respect du consommateur c'est primordial. Faut se dire que les gens, ils viennent nous voir parce qu'ils cherchent une alternative, un truc plus sain, plus naturel. Si on les prend pour des billes, c'est mort. Moi, ce qui me choque, c'est de voir des herboristes (enfin, des mecs qui se disent herboristes) vendre des plantes séchées dans des sachets en plastique transparent, sans aucune indication sur la provenance ou la date de récolte. C'est le genre de truc qui flingue la crédibilité de toute une profession. Un minimum de présentation, c'est quand même la base, non ? On n'est pas des vendeurs de poudre de perlimpinpin quand même !
Sanjar Azimov, je te rejoins sur le fond, mais peut-être que tu y vas un peu fort sur la forme 😅. Tous ceux qui vendent en sachet plastique ne sont pas forcément des charlatans. Parfois, c'est juste une question de coût, de praticité... Cela dit, c'est sûr que ça envoie pas le bon message. Un bel emballage, une étiquette claire, c'est un signe de respect pour le client et pour le produit. Et puis, ça valorise le travail de l'herboriste, aussi 😉.
Bonjour à tous, Je me demandais, avec le regain d'intérêt pour les médecines naturelles et les plantes, ce que c'est vraiment d'être herboriste aujourd'hui. Est-ce que certains d'entre vous ont des retours d'expérience ou des connaissances à partager sur les aspects positifs et négatifs de ce métier ? J'imagine qu'il y a un côté gratifiant dans le contact avec la nature et les gens, mais aussi des contraintes liées à la législation ou à la concurrence, non ? Merci d'avance pour vos éclaircissements.